dimanche 2 décembre 2012

Horoscope du dimanche 2 décembre 1812

Je ne sais pas pour quelle raison je me suis permise ces élucubrations ce dimanche. Le froid peut être? L'absence surement? Le fait est que je me suis vue déménager, prendre un avion juste après et tracer un avenir qui sait, autre part que sur mes collants neufs.

Mais qui suis-je pour me surmener de fardeaux beaucoup trop légers? Les rêves d'un dimanche matin dominical sont aussi lourds que la couette, aussi légers que la léthargie du lundi qui attend. Et au final qu'est ce qui attend? Hormis les méprisables représailles de l'ironie du destin, qu'est ce qui attend?

Rien. Rien ne part à temps. Tout s'envole avant. Avant, parce que jamais il n'eut de moment opportun pour regarder nos choses s'envoler.

Les quelques degrés pas fameux de ce jour moribond s'attaquent à ma jupe et parsèment les collants de tendres avertissements.
Le froid de ce matin semble dire que je ferais mieux de vivre, parce que mon départ à moi serait peut être un peu plus "avant-cé" que les autres.



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