C'est pas comme si y'avait rien à dire. C'est pas comme si les mots se disperseraient comme des fugitifs. C'est pas comme si ce que je désirais n'était jamais à ma portée.
Ce n'est que le silence de la suffisance. Et la suffisance est arrogance.
Alors tant que la vie sera marrante à souhait, tant que je serai soumise aux intransigeances de mes excès, rien ne fera que mes lignes s'évanouissent.
Même pas la honte.
Même pas l'académisme.
Même pas le cru du réel.
Même pas les faux lecteurs, les fausses amours.
Même pas le jugement avide d'humiliations des charognards.
Ce n'est pas comme si un jour la vie serait un long fleuve tranquille, ce n'est pas comme si je chômerais un jour si je vivais de ces lignes.
Si j'arrêterais d'écrire, même pas en rêve, dixit la muse.
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