jeudi 6 janvier 2011

Hasta la muerte.

Les démons rient,démons de ma nuit,démons de minuit,les deux maux rient,me scient,et je crie,c'est sidérant.Le sang ne gicle pas,la couardise me nargue,mon sang se fait infusion et le fait est que l'intrusion s'est faite.Ils me scient.
Saleté.
Les démons tournent,tournent,chantonnent la messe noire,les ombres déambulent,les bulles de l'enfance se condensent dans le noir,le châtiment,rude,n'enlève rien à mon "prude".Je négocie le vide,je leur chiale mes râles,et me retrouve à flotter dans la pénombre,à ramer pour attraper ces sales spectres de mes deux,de mes deux mains,les étouffer,et étouffer ce mal touffu,qui rend mon corps diffus.

Les défunts me hantent et la fin se rapproche,la Rispéridone se propage dans mon sang,mon calme se joint entre temps à notre cirque,et je reste là,lasse,froide moite,les mains jointes,cherchant Dieu dans ces ténèbres aveuglants,cherchant le pieu,je les épie,et l'avanie je la leur promets,je ramène la couverture et couvre un corps qui,haletant,s'est cru atone.

Une sale nuit d'un triste Janvier.

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