samedi 19 février 2011

Une cuillère à café d'harissa (facultatif).

J'ai viré ma femme,disgracié mon gosse,vendu mon rasoir,et laissé ma bagnole garée sur un trottoir.
Une berbère amère,ma femme en avait des paires,et meme un richard de père,mais ma berbère était une sorcière et le cadre coincé que j'étais n'a plus tous ses repères.J'ai quitté la maison en pleine saison des amours,et ma femme avait beau tout fermer à double tour,je suis parti et plus question de repenti,ma berbère ma berbère ma berbère,je vociférais sur la voie ferrée,je blasphémais derrière la fumée qui me séparait de ma dulcinée.L'air con,l'air bon,le temps des incrédules et le dépaysement de la foule à Alger,ma berbère ma berbère,mon amère berbère.Un triste colon en période de moisson,il fallait le faire,de toutes façons je n'aurais pas pu le taire,il me fallait ma berbère.Les mais m'abandonnaient,le gai sentier, le taudis au loin,et ce soir là j'aurais même aimé la senteur du foin.
....
Le temps est vain,les promesses et les prouesses sont fausseté,gardez votre pitié,je reprends le train dans une heure,le couscous je l'ai vomi,dans les chiottes de la gare.
Ces sales arabes ont vendu ma berbère au cousin de son père,ces sales arabes m'ont forcé à me tasser par terre au mariage de ma berbère,ces arabes épicés m'ont volé la bague mes clés et la paix avec ma dulcinée,et le triste colon repart,dans son train le teint violacé répétant,lassé: "!!حار!!حار"

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