Il est des moments où pendant un millième de seconde le corps et l'âme se trouvent pris de la douleur du monde, du poids de ses péchés, des tourments de ses vertus et de son histoire abominable. Ce point temporel dans la lignée d'un individu se joint à un autre point spatial, où les portes des enfers s'ouvrent accueillantes et où celles du paradis se ferment dans un brouhaha des plus mélodieux. Là où l'être est jeté, entier, pour ne ressortir de ce gouffre inexistant,qu'aussi vivant que mort.
Ce sont là, peut-être, les instants privilégiés d'un épileptique dans sa crise, d'une hystérique dans sa rage ou d'un bipolaire dans sa mélancolique contemplation.
La douleur n'est pas que physique. Et du moment où elle ne l'est pas totalement, l'Homme s'acharnera à l'étiqueter, nuit et jour, dans une rage impuissante qui ne fera qu’accroître cet enfer des sens et de la raison, sans jamais la qualifier ou la définir, réellement.
Ce sont là, peut-être, les instants privilégiés d'un épileptique dans sa crise, d'une hystérique dans sa rage ou d'un bipolaire dans sa mélancolique contemplation.
La douleur n'est pas que physique. Et du moment où elle ne l'est pas totalement, l'Homme s'acharnera à l'étiqueter, nuit et jour, dans une rage impuissante qui ne fera qu’accroître cet enfer des sens et de la raison, sans jamais la qualifier ou la définir, réellement.
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